Rutabaga Dylann a écrit:En vue des conflits grandissants, il me semble important de spécifier la chose suivante : la religion doit être un pilier de la Paix. Cela passe donc par les lois. Les nouvelles réformes du moment me poussent à vouloir m'entrenir avec notre nouvelle Impératrice sur certains sujets, avec le soutien habituel de notre Maître La Tranche
M'ouais, alors avec tout l'respect que j'dois à vot'Seigneurie, Messire el'Répurgateur, j'voudrais bien qu'vous m'explicassassiez quelques points restés-z-obscurs pour mon comprenage qui reste sur sa faim de luminance dans les propos qu'vous vintes de t'nir, si j'ose dire :
des conflits grandissants : desquels parlez-vous ?
Qu'la R'ligion soit un pilier d'paix, j'veux bien, mais laquelle ? (de religion, et d'ailleurs, laquelle de paix aussi)
Cela passe par des lois : i'm'semble que les lois sont d'ores et déjà édictées, et qu'elles répondent en quelquesorte au b'soin d'justice qui règne et régnera dans c'bas monde tant qu'des êtres tant soit peu affectés des maux d'not'temps qu'sont la jalousie, l'avarice, la cruauté, l'alcoolisme profond, j'en passe et des pires, j'disais tant que de tels êtres peupleront c'monde, eh bien ces lois auront leur utilité à peu près telles qu'elles sont-t-écrites, c'là dit sans m'vanter pasque c'est moi que j'les ai en quelquesorte pensées...Maint'nant si une profonde modification d'ces lois devait s'faire, il va sans dire que je n'pourrais les faire appliquer si elles ne répondaient plus à l'idéal de justice juste et équitable que je me fais...
Les nouvelles réformes du moment : si je puis m'permettre, Sa Majesté Pierre Espenel et Sa Majesté L'Impérhiannonne, eh bien j'ai la prétention d'croire qu'ils m'auraient, comment est-ce que je puis dire, consulté, en quelquesorte, à tout le moins, ils m'auraient fait part des orientations qu'ils comptaient donner à l'Empire, de même que Le Très Saint Répurgateur Robert Zlotbro, avec tout le respect que j'vous dois, eh bien il m'avait pour ainsi dire à la bonne et me confiait souvent les tracas et les pensées qui habitaient les viscères de son crâne...Non pas que j'fusse jaloux, point, mais p'têtre qu'une parole à vot'bourreau sur des réformes envisagées par vous ou par l'Impératrice m'permettraient d'anticiper en quelquesorte les possib'réactions d'vot peuple, voire d'vous indiquer les meilleures voies pour engager ou pas de telles chang'ments d'cap dans la politiqueet la r'ligion...En bref, j'aurais bien aimé savoir un peu d'quoi il retournait, m'enfin moi j'dis ça...D'aut'part, c'est du pareil au même que pour les lois : si ces réformes dont auxquelles que vous faites-z-alluvion ne satisfaisaient pas mon aspiration à la Justice Immanente pour tous, alors i's'pourrait bien, comment est-ce que je puis dire, eh bien que jn'adhère plus au programme que vous proposeriez...Mon soutien vous est donc tout acquis, à condition que je me sente inspiré par ce que vous vous proposez d'proposer...
Maintenant Madame l'Impératrice, pour répondre au message que vous venez de nous montrer, j'dois dire deux choses : J'pense que c'lui qui a écrit ça n'devait pas avoir assez d'encre, puisqu'il a choisi d'amputer l'mot "nul" de ses deux lettres finales, pour pouvoir insister sur la fin d'la phrase ; pt'être qu'il faudrait voir auprès des marchands d'encre sil quelqu'un en a acheté, pasque j'parie que c'n'est pas l'dernier message qu'vous allez r'cevoir... Et puis d'autre part n'vous effrayez point trop d'ce message qui a été envoyé pour tenter d'avoir le début d'projet d'idée d'déstabiliser la Souv'raine, de façon d'ailleurs bien maladroite et grossière, tout'fois, restez vigilante car j'pense qu'vot place est forcément enviée par des jaloux qui, comme je l'disais tout à l'heure, font partie de tous les peuples au même titre que les cruels, les vils, les menteurs, les voleurs, les méprisants, les méchants, les sadiques, les barbares, les violeurs, les poignardeurs dans le noir, les souffleurs de bougies la nuit, les grossiers, les jacasseurs, ceusses qui se croyent le centre du Dodécaméon, ceussent qui font croire à une grande piété mais qui sont prêts-z- à vendre leurs parents, ceussent qui cassent une patte à un sanglochon, bref, la lie habituelle de la société...